Bordeaux a été trop timoré pour pouvoir ramener des points de Monaco......
Après la bonne opération comptable face à Lyon à domicile, Bordeaux se déplaçait à Monaco samedi après-midi. On assiste dès le début du match, à deux équipes qui ont envie de mettre du rythme, et qui se projettent vers l'avant. En première période, côté bordelais, le milieu de terrain récupère beaucoup de ballons, et on passe beaucoup par le côté gauche. Le bloc bordelais est plutôt bien en place. Défensivement, on est solide à l'image de Lewczuk, mais les interventions ne sont par moments pas très rassurantes, notamment sur un corner qui aurait pu faire mouche dans les premières minutes. Offensivement, on essaye de se projeter, et d'inquiéter les monégasques, mais on est trop inefficace pour espérer remporter les trois points contre une équipe comme Monaco. En deuxième période, le rouleau compresseur monégasque se met en marche et devient inarrêtable. On n'a pas le ballon, et à force d'approximations dans les interventions défensives, et de coups de pieds arrêtés terribles, on se fait punir par Monaco. Bon match de Contento, Gajic, Kamano, Plasil et Sankharé. Il ne nous reste plus qu'à gagner le week-end prochain pour rester dans la course pour l'Europe. Le plus dur est passé, maintenant on a plus le droit à l'erreur.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bloquant bien les côtés, denses dans l’axe, les Girondins ont appliqué leur plan et contrarié le leader pendant plus d’une heure. Il leur aura manqué la justesse sur les contres.
Alors bien sûr, ce n’était pas le match du siècle.
Mais le stade Louis-II en a vu tellement, cette saison, des rencontres
spectaculaires, que ça ressemblait déjà à une première réussite pour les
Girondins. En tribunes, le public commençait à s’impatienter et les
observateurs avaient sorti leurs archives pour noter que Monaco n’était
jamais resté aussi longtemps sans marquer à domicile cette saison en L1.
Et puis il y a eu un coup de pied arrêté, encore, un cafouillage et le
duo Falcao – Mbappé (18 ans et 7 buts sur les 6 derniers matches) a
sanctionné sans coup férir (68e).
« Ils sont efficaces, ont aussi la réussite avec eux. Ils la provoquent aussi », notait le gardien bordelais Cédric Carrasso, anticipant du mauvais côté sur le coup. « On savait qu’on devrait faire un match sans erreur. Ils peuvent gagner dans la difficulté grâce à leur talent. Là, ça s’est débloqué sur un ballon qui traîne », regrettait son entraîneur Jocelyn Gourvennec, un poil frustré de la défaite chez un leader qui poursuit sa marche en avant.
« Ils sont efficaces, ont aussi la réussite avec eux. Ils la provoquent aussi », notait le gardien bordelais Cédric Carrasso, anticipant du mauvais côté sur le coup. « On savait qu’on devrait faire un match sans erreur. Ils peuvent gagner dans la difficulté grâce à leur talent. Là, ça s’est débloqué sur un ballon qui traîne », regrettait son entraîneur Jocelyn Gourvennec, un poil frustré de la défaite chez un leader qui poursuit sa marche en avant.
Des côtés bien bloqués
Face à un Monaco qui avait aligné une équipe quasi-type à quatre jours du 8e de finale retour de Ligue des champions contre Manchester City, les Bordelais ont pourtant failli réussir leur coup. Après les lourds revers contre le Paris SG (1–4, 0–3) et en décembre face à Monaco (0–4) en choisissant d’aller de l’avant, Jocelyn Gourvennec avait cette fois-ci mis l’accent sur le blocage des côtés en invitant ses latéraux à rester bas et ses ailiers à ne pas lâcher Sidibé et Mendy. En l’absence de Jérémy Toulalan, Younousse Sankharé avait été préféré à Mauro Arambarri pour venir cueillir les recentrages de Lemar et Silva. Ils l’ont plutôt bien fait, à l’image d’une équipe très appliquée tactiquement et dans les compensations et d’un axe central Lewczuk – Pallois ne lâchant rien à la paire Mbappé – Germain.« Contre eux, toutes les équipes se sont faits piéger sur des transitions rapides quand elles attaquaient. On voulait éviter cela et on l’a plutôt bien géré », expliquait Jocelyn Gourvennec. « On voulait les faire s’impatienter pour les obliger à pousser et laisser des espaces », complétait Carrasso.
Cela a failli marcher, oui, mais pour réussir jusqu’au bout, ses hommes auraient dû aussi mieux gérer les situations de contres. Younousse Sankharé a beaucoup récupéré (22 ballons). Mais il a manqué aussi de précision dans la transition et, dans ce rôle, manque tout court aux siens dans la projection. Ne concédant que de vagues occasions en première période, Jaroslav Plasil et ses coéquipiers n’auront pas été assez tranchants (frappes de Malcom et du Tchèque au-dessus, tête de Laborde à côté) pour faire douter Monaco. Et à force de rendre trop vite le ballon, ils ont même de plus en plus subi, jusqu’à l’irréparable. « On n’a pas été assez pertinent dans les choix, dans les dribbles dans leur moitié de terrain », résumait Gourvennec.
Marseille repasse devant
Le deuxième but (74e), après un double manque d’agressivité de Contento puis Sankharé, est lui arrivé trop vite pour que le coaching et la bourde de Subasic, contré par Rolan (2–1, 84e), changent la donne. Une victoire à Monaco n’était bien sûr pas au tableau de marche. Mais les Girondins, qui n’auront donc pris aucun de point au duo de tête cette saison, laissent du même coup leur 5e place au rival marseillais. « On est focalisé sur nous. On a vu ce soir que les gars ont appris, ont gagné dans la concentration », notait Carrasso. « On a de la discipline collective, on sait aussi qu’on a du talent. Ça nous pousse à persévérer », dit Gourvennec. À ses hommes, ralentis par Lyon (1–1) et l’ASM, de reprendre samedi contre Montpellier leurs bonnes habitudes de 2017 face au commun de la L1.Article : sudouest.fr
Résumé en images de la rencontre entre Monaco et Bordeaux.
Source : dailymotion.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire