Présentation du site

Ce blog a pour but de réunir les supporters du Football Club des Girondins de Bordeaux et ceux du Stade Montois Rugby.
Deux clubs empreints d'un riche palmarès et d'une illustre histoire.
Le but est d'échanger sur les résultats et la vie des deux clubs à travers les articles, sondages et les podcasts pour lesquels vous pourrez donner votre avis et même participer.
Nous nous efforçons de faire au mieux et nous espérons que ce blog réussira à vous plaire.
Enfin, au delà de ces deux clubs, nous parlerons également de sport en général ( Podcasts, Résultats, Forum etc… ).
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Bonne visite.

Rappel

Palmarès FCGB :

□ D1 ou Ligue1 - 6 fois Champion : 1950, 1984, 1985, 1987, 1999, 2009
□ D2 - 1 fois Champion : 1992.
□ Coupe de France - 4 fois vainqueur : 1941, 1986, 1987, 2013
□ Coupe de la Ligue - 3 fois vainqueur : 2002, 2007, 2009
□ Trophée des champions - 2 fois vainqueur : 2008, 2009

Palmarès SMR :

□ Championnat de France - 1 fois champion : 1963
□ Championnat de France de Pro D2 - 1 fois champion : 2002
□ Challenge Yves du Manoir ( ancienne coupe de France ) - 3 fois vainqueur : 1960, 1961 et 1962.


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lundi 31 octobre 2016

11ème Journée : Marseille 0 - 0 Girondins de Bordeaux

Malcom échappe à Rolando mais les Bordelais se sont montrés trop prudents et maladroits pour inquiéter véritablement les Marseillais
Bordeaux ressort de Marseille avec le point du match nul qui parait bien maussade.......

Résumé by Duke.

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Les Girondins n'en sont pas encore à 38 ans, comme leur meilleur ennemi sur les terres bordelaises, mais ils devront donc attendre une neuvième année pour espérer goûter à nouveau à une victoire au stade Vélodrome (0-0). Ils peuvent nourrir quelques regrets : dans un match ouvert sans être spectaculaire, ils ont eu la place hier, notamment en première mi-temps, pour mener à bien leur plan et réussir. Plus proches de leur début de saison dans le pressing, la vitesse à la récupération et la prise de risques, les Bordelais auront alors manqué de justesse dans la dernière passe et/ou le dernier geste, avant de maîtriser la volonté marseillaise, en fin de match, dans la lignée d'un Prior et d'une charnière centrale recomposée qui resteront les autres satisfactions du jour.

Le troisième nul en trois matchs ne fait pas complètement leur affaire, alors que les concurrents à l'Europe avancent et que la quatrième place est désormais à quatre points. Avant de recevoir Lorient samedi dans le genre de matchs qu'ils n'aiment pas, les hommes de Jocelyn Gourvennec pourront se consoler en se disant qu'ils ont contrarié la première du nouveau propriétaire de l'OM Frank McCourt, ayant vécu son baptême aux côtés de celui des Girondins, Nicolas de Tavernost. Ils ont aussi confirmé une conviction retrouvée dans l'effort commun, dans une vraie ambiance de foot où il n'aura manqué que des supporters bordelais - interdits de déplacement par arrêté de la Préfecture des Bouches-du-Rhône - pour qu'à ce niveau la fête soit complète.

Ils ont bloqué les Marseillais

Face au 4-3-3 de Rudi Garcia, Jocelyn Gourvennec avait cette fois décidé de conserver un 4-4-2 avec Malcom et Rolan qui décrochaient à tour de rôle pour gêner Diarra. Avec un François Kamano reconduit sur le côté droit et Grégory Sertic, suppléant Igor Lewczuk à la cheville pas assez rétablie en défense centrale, ces Girondins ont remonté d'un cran un bloc trop bas ou coupé en deux au fil des dernières semaines.

Les Olympiens avaient la volonté de pencher aussi vite vers l'avant, le match s'est rapidement tourné vers un rythme enlevé et engagé, à défaut de maîtrise technique et d'occasions nettes. Le staff bordelais craignait l'impact de l'entame marseillaise. Ses hommes l'ont contenu sans trop de soucis autour d'un Pallois auteur de trois interventions décisives lors des quatre premières minutes et autoritaire de bout en bout (lire en page suivante). La relance marseillaise coupée à la base, le danger est surtout venu des déplacements du jeune Maxime Lopez et de Florian Thauvin sur le côté droit marseillais. Diego Contento et Jérémy Toulalan ont parfois été à la limite de la rupture, sans conséquence : Sarr, sur un centre de Thauvin, n'a pas cadré sa reprise de la tête (41e) et surtout Prior s'est montré impeccable sur deux frappes de l'ailier marseillais (18e, 50e).

Rolan, que de déchets

Durant cette mi-temps, ce sont finalement Jaroslav Plasil, actif, et ses coéquipiers, qui se seront créés le plus de situations devant le but de Pelé. Il aura manqué à Kamano, percutant jusqu'à parfois s'emmêler lui-même les pinceaux, de faire le bon choix sur des situations intéressantes de contres (2e, 36e). Il aurait aussi fallu un peu de tranchant dans la surface au Guinéen (33e) et surtout à Rolan, devancé ou manquant le geste décisif (10e, 26e, 44e).

En alternant la recherche des côtés et de la profondeur, les Bordelais auront offert plus de variété qu'à Rennes il y a quinze jours dans pareille physionomie. Ils ont fini par reculer au fil des minutes devenant brouillonnes dans les sorties de balle. Ils ont vu le K.O passer près lorsque Leva Iseka, servi deux fois en retrait par Thauvin et Cabella (68e et 73e) n'a pas cadré sa reprise en position idéale, de quoi faire bondir Frank McCourt de son siège ! Juste après que Laborde eut mal ajusté sa dernière passe pour Kamano, Thauvin a lui fait lever les 57 091 spectateurs - record de la saison au Vélodrome - et Prior (90e+1). Pour les deux équipes, le chemin de la reconquête est encore long.

Source : sudouest.fr


Résumé en images de la rencontre entre Marseille et Bordeaux.



Source : dailymotion.com


Conférence de presse d'après-match.



Source : youtube.com

dimanche 30 octobre 2016

9ème Journée : Stade Montois 28 - 20 Carcassonne

Les Montois ont produit leur effort en deuxième période.
Les Montois l'ont emporté sans vraiment convaincre face à Carcassonne........

Pour son 9ème match de la saison, le Stade Montois s'impose dans la douleur face à Carcassonne 28 à 20.
La 1ère mi-temps est dominée par les Audois sur le score, mais le spectacle offert aux spectateurs s'avèrera assez décevant, beaucoup de fautes de mains, des approximations de part et d'autres à l'image de l'essai des Carcassonnais sur 2 placages montois manqués, une passe à suivre et un montois qui aide le ballon à avancer vers l'en-but...la suite, on la connait.
Les Montois ne sont pas sereins dans ce premier acte. 6 à 10 pour les Audois.

Au retour des vestiaires, les Montois reviennent avec un tout autre visage. Les murs ont très certainement tremblé.
Au bout de 5 minutes, les Montois accélèrent à l'image de Yoann Laousse Aspiazou qui décale Garault en bout de ligne, ce dernier faisant une dernière passe pour Wakaya qui s'en va marquer l'essai en bout de ligne après 2 placages manqués Audois. Carcassonne commet de plus en plus d'erreur et le carton jaune qui leur sera infligé permettra aux montois de marquer un essai de pénalité sur une mêlée effondrée.
A 10 minutes de la fin, les Montois enfoncent le clou en marquant un 3ème essai sur une belle contre attaque emmenée par Julien Tastet et Dorian Laborde. James finissant le boulot.
Mais à 2 minutes de la fin, les Audois auront le dernier mot en marquant un essai par leur ailier Bettencourt.

Les Montois méritent leur victoire mais n'ont guère rassuré les supporters sur leurs intentions du moment.
Prochaine rencontre le 4 Novembre à Béziers.

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Les matchs se suivent et se ressemblent en ce moment au stade Boniface. Comme face à Albi il y a deux semaines, les Montois ont fini par s'offrir un succès confortable (28-20) contre Carcassonne, après avoir longtemps, très longtemps, été à la peine.

Au fond peu importe, diront-ils, car après la claque reçue à Narbonne, l'essentiel n'était pas la note artistique hier soir, mais plutôt le résultat comptable. Ce quatrième succès de la saison, sans bouleverser totalement les choses, leur permet de ne pas perdre le contact avec les équipes de tête. Quand le fond de jeu n'est pas là, ce n'est déjà pas si mal…

Car il y a une constante dans ce début de saison montois : la capacité à se tirer une balle dans le pied. Cette balle, ce fut cette fois l'essai bêtement offert à Koffi, sur une action confuse le long de la ligne de touche, pour ce qui était la première réelle offensive de Carcassonne. Après douze petites minutes de jeu, les Montois étaient menés 3-7, puis 3-10 (20e), alors que leur entame avait été plutôt convaincante.

Le thème de la semaine ayant été le combat et le retour aux fondamentaux, on ne fut pas surpris de voir Matthew James, capitaine hier, monter quelques chandelles pour se réchauffer, et ses avants privilégier le jeu dans l'axe pour resserrer la défense audoise. Sachant que la mêlée jaune et noir, sous l'impulsion d'un bon Muzzio, avait retrouvé des couleurs, il y avait des motifs de satisfaction. Mais l'édifice stadiste est bien fragile en ce moment, et l'essai de Koffi l'a fissuré dangereusement, comme on a pu le constater en fin de première mi-temps.

À part une pénalité de Loustalot, les Montois, trop lents et maladroits, ne trouvaient pas de faille dans la défense adverse. On se demandait avant la rencontre quelle équipe audoise on allait voir hier, celle intraitable à domicile, ou celle qui restait sur trois corrections en déplacement ? La réponse était finalement au milieu : une formation solide, accrocheuse et opportuniste. Ce n'est pas exceptionnel, mais c'est déjà un bel obstacle quand on manque à ce point de confiance. Le drop de complètement raté de James, qui mettait fin à la première période, symbolisait à merveille l'impuissance des Montois.

La mêlée se relève
Heureusement, ils profitaient de leur supériorité numérique (carton pour Sauveterre) pour se relancer dès la reprise. Bien décalé par Garrault, l'excellent Wakaya, en position d'ailier sur le coup, concrétisait logiquement le réveil des siens (13-10,47e). Berchesi maintenait bien son équipe au contact, alors que Loustalot avait gâché une autre pénalité, mais les Montois étaient beaucoup mieux dans cette partie, à l'image de leur mêlée, nettement dominatrice et qui obtenait logiquement un essai de pénalité (23-13,67e).

Dans la foulée, James enfonçait même le coup après un beau coup de pied à suivre de Laborde (28-13, 73e). Comme contre Albi, Boniface se prenait alors à rêver d'un bonus offensif inespéré. Mais les miracles n'ont pas vocation à se répéter, et c'est finalement Carcassonne qui échouait près du bonus défensif après l'essai de Latorre (28-20 au final). Les Montois continuent ainsi tranquillement leur parcours d'équipe de milieu de tableau.
Pour basculer vers le haut, le rendez-vous est fixé à Béziers vendredi prochain.

Article : sudouest.fr

Résumé en images de la rencontre entre le Stade Montois et Carcassonne.


Source : dailymotion.com

Coupe de la Ligue (16èmes) : Châteauroux 0 - 2 Girondins de Bordeaux

La joie des Bordelais sur la pelouse de Châteauroux.
Bordeaux a accompli son contrat en se qualifiant pour les 8ème de Finales de la Coupe de la Ligue....

Bordeaux a su éviter le piège de ce 16ème de finale de Coupe de la Ligue, chez un ancien pensionnaire de Ligue2, Châteauroux, évoluant actuellement en National.
Les Girondins, sans être vraiment géniaux, ont marqué les deux buts ( Kamano, 40' et Ounas, 84' ) qui suffisent pour se hisser en 8ème.
Après tirage au sort, ils affronteront Nice, qui est premier du championnat.
Une affiche alléchante, qui espérons, fera déplacer les supporters !!!!!


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On aura un joli Bordeaux - Nice début décembre en huitième de finale de Coupe de la Ligue au Matmut Atlantique. Les Girondins ont fait ce qu'il fallait pour offrir cette affiche à leurs supporters dont une belle délégation avait fait le déplacement dans l'Indre. Ils se sont qualifiés sans coup férir en battant Châteauroux 2-0, au bout d'une partie qu'ils ont maîtrisée de bout en bout, sur un synthétique favorisant la qualité de leur jeu offensif.
Ils ouvrirent le score à la 40e sur une belle action menée par Ounas et Vada, qui lança Kamano sur la gauche. Ce dernier entra à l'intérieur et enroula un tir qui alla heurter le montant opposé avant de se ficher dans la lucarne. Ils doublèrent leur avantage à la 84e en deuxième période, par Ounas. Le futur international algérien, servi par Malcom sur la gauche, décocha, dans un angle difficile, une frappe splendide bien enveloppée, qui ne laissa aucune chance à Souchaud, le gardien castelroussin.

Implication constante

Pour Châteauroux, ce n'était pas cher payé, car Bordeaux, s'était procuré une multitude d'occasions tout au long de la partie. Mais les hommes d'Estevan défendirent avec énergie pour limiter la casse. De n'avoir concrétisé leur supériorité qu'à la fin de chaque période, n'altérait en rien le plaisir des Bordelais, satisfaits d'être passés sans casse, l'essentiel en coupe et surtout d'avoir livré un bon match.
Car Plasil et ses copains jouèrent en effet une partie d'une belle intensité, avec une implication constante, qui ne faiblit à aucun moment. Ils coururent, mirent de la vitesse, ne se défilèrent pas dans les duels, jouèrent l'un pour l'autre et ne laissèrent rien passer, à l'image d'un Pallois extrêmement solide, qui, à la rage, alla chercher Boukari, parti seul au but (73e), pour le maîtriser avec beaucoup de doigté.
Jocelyn Gourvennec, au delà du plaisir d'avoir vu ses hommes renouer avec la victoire qu'ils n'avaient plus connue depuis le 21 septembre à Metz, a apprécié l'état d'esprit conquérant de ses hommes. « Il y a eu la réaction que j'attendais », dit-il. « Elle valide l'après-match de Nancy. J'avais demandé de retrouver un peu plus d'allant, un peu plus d'esprit collectif, un peu plus de solidarité sur les pertes de balle et un peu plus de courses. Les joueurs ont apporté la bonne réponse. »

Kamano ponctuel

Le coach des Girondins a pu également apprécier la qualité du produit par les joueurs auxquels il avait fait confiance, avec l'allant et l'efficacité de Kamano, le punch retrouvé d'Ounas, décevant contre Nancy et le retour largement positif de Vada, sans oublier la solidité, dans les buts, d'un Prior qui ne commit aucune faute et rassura tout son monde avant d'aller à Marseille. « Ils ont tous répondu présents », lâcha Gourvennec. « Il y a eu beaucoup de combativité, de la qualité. Ils sont tous bien rentrés dans cette partie. C'est important, parce qu'on va avoir besoin de cela. Cela dynamise tout le monde. »
Le coach des Girondins sait donc qu'il peut accorder sa confiance à des garçons qu'il utilise moins, à un moment où il lui faut faire face à la blessure de Ménez et peut-être à celle Rolan, victime d'un gros coup à la cheville face à Nancy samedi dernier. Le grand gagnant de la soirée est sans conteste François Kamano, percutant, véloce et efficace. Il postule sérieusement à une place de titulaire. Gourvennec attend donc la suite sereinement. « Nous avons gagné un match. Maintenant, il faut que l'on poursuive sur cette voie et que l'on transpose cela en championnat et ce, dès dimanche au Vélodrome. »

Article : sudouest.fr

Résumé en images de la rencontre entre Châteauroux et Bordeaux.


Source : dailymotion.com

Conférence de presse d'après match. 


Source : youtube.com

mardi 25 octobre 2016

10ème Journée : Girondins de Bordeaux 1 - 1 Nancy

Jérémy Ménez a inscrit son deuxième but de la saison.
Les Bordelais ont encore déjoué à domicile, face à une équipe de Nancy, pourtant à leur portée....

Durant la 10ème journée de ligue 1, les girondins ont concédé le nul à domicile. Malgré une première période quasiment vierge d'occasions, c'est pourtant les bordelais qui ont failli ouvrir le score sur un corner de Malcom mal repoussé par Lenglet. Le ballon est dégagé sur la ligne par Koura.
Il faudra attendre la deuxième période pour voir plus d'occasions avec la frappe de Marchetti à ras de terre repoussée en corner par Carrasso. Puis, c'est à la 55ème minute que les girondins parviennent à prendre l'avantage grâce à Jérémy Ménez qui surprend Guy Roland Ndy Assembe d'un tir précis, à la réception d'une passe de Jaroslav Plašil.
Bordeaux mène jusqu'à la 74ème minute, Anthony Koura égalise, lancé, il prend de vitesse Pallois, et frappe, le ballon touche les deux poteaux avant de rentrer. Les bordelais ont poussé en fin de match mais n'ont pas réussi à obtenir la victoire notamment avec un coup-franc de Grégory Sertic en pleine lucarne mais le portier lorrain a été vigilant, et a réalisé la parade.
Cédric Carrasso et Jérémy Ménez se sont tous les deux blessés en seconde période.
À la fin de cette 10ème journée de ligue 1, Bordeaux est désormais 8ème.


Résumé : William Lanort (Merci à lui pour ce joli résumé !!!!)

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Troisième match consécutif sans victoire à domicile pour Bordeaux (1-1), toujours pas convaincant dans le jeu. Menez (buteur) et Carrasso se sont blessés.

 

La synthèse

En partageant les points avec la lanterne rouge Nancy samedi soir au Matmut Atlantique (1-1), les Girondins ont enchaîné un troisième match sans victoire à domicile. Ils n'ont plus gagné depuis leur déplacement à Metz le 21 septembre (3-0) et rétrogradent à la septième place, sous la menace de Saint-Étienne, Marseille et Metz qui jouent dimanche. Ils ont en plus perdu Menez et Carrasso sur blessure.

Le résumé

Un chiffre suffit à résumer la première période : 0. Ni Bordeaux, ni Nancy n'ont cadré la moindre frappe. Durant ces 45 minutes d'un ennui profond, les Girondins ne se sont montrés dangereux qu'en tout début de match. Lenglet a manqué de marquer contre son camp sur un corner de Malcom (3e) et Rolan a déchiré une tête sur un service parfait de Ménez (6e). Et puis ? Et puis c'est tout, malgré une pelouse de nouveau en bon état.
L'équipe de Jocelyn Gourvennec a cruellement manqué d'idées pour contourner ou fendre le 4-5-1 très compact des Nancéiens, avec un Diarra très présent à la récupération. Malgré l'activité de Plasil au milieu et les courses incessantes - trop souvent tête baissée - d'Ounas, elle a buté sur un adversaire qui s'est ragaillardi au fil des minutes et a tenté d'exploiter tous les contres possibles, sans toutefois inquiéter Carrasso.

Il semblait presque écrit que le match allait se débloquer sur un coup du sort. Celui-ci a été double : Ménez était nettement en position de hors-jeu au moment de la passe de Plasil, et sa frappe soudaine au premier poteau a surpris N'Dy Assembé (55e, 1-0). Nancy, qui avait sollicité Carrasso à deux reprises au retour des vestiaires (46e, 65e), n'a pas rendu les armes et, après un bon service de Pedretti, Koura a marqué en touchant... les deux poteaux (74e, 1-1).
Passés en 4-3-3 deux minutes plus tôt avec le remplacement de Rolan par Sertic, les Girondins sont revenus au 4-4-2 dans la foulée (entrée de Laborde à la place de Toulalan). Sertic sur coup-franc (75e), Pallois (77e) et Lewczuk (84e) de la tête ont tour à tour échoué à redonner l'avantage à leur équipe. Bordeaux, incroyablement fébrile, s'est même fait plusieurs frayeurs en fin de match. Et pour ne rien arranger, Carrasso s'est blessé aux ischio-jambiers durant le temps additionnel. Quand ça ne veut pas...

Le fait du match : Carrasso et Ménez blessés

Les Girondins ont fini la partie avec Nicolas Pallois dans les buts. Cédric Carrasso s'est en effet blessé au début des arrêts de jeu alors qu'il se dépêchait d'aller récupérer le ballon derrière son but. Selon Jocelyn Gourvennec, il faut craindre une lésion aux ischio-jambiers. Carrasso passera des examens lundi mais sera vraisemblablement out pour quelques temps. On devrait donc voir Prior ou Bernardoni dans les buts à Châteauroux mercredi en Coupe de la Ligue, puis dimanche à Marseille. Jérémy Ménez, remplacé à la 80e par Kiese Thelin, s'est également blessé. Le buteur bordelais s'est donné une distension des ligaments du genou sur une action anodine. Lui aussi passera des examens lundi. Et lui aussi sera indisponible pour les prochains matches de son équipe.

Le chiffre : 20 852

Comme le nombre de spectateurs au Matmut Atlantique ce samedi soir. Ce match nul ne devrait pas aider à remplir ce stade dans les prochaines semaines.

Article : sudouest.fr


Résumé en images de la rencontre entre Bordeaux et Nancy.


Source : youtube.com

8ème Journée : Narbonne 35 - 14 Stade Montois

Rugby / Pro D2 : Narbonne enchaîne face à Mont-de-Marsan (35-14) 
Les Montois ont lourdement chuté à Narbonne et ressortent bredouilles de cette rencontre.....

Premier match à l'extérieur, où les Montois reviennent sans point.
Trop sanctionnés, les Jaune et Noir ont souvent subi et ont joué sur le reculoir.
Les Narbonnais, qui traversent une bonne période après deux victoires consécutives, continuent sur leur lancée et ont puni les Montois qui n'ont pas su répondre à leur rythme.
Les Landais peuvent se consoler en n'ayant concédé que deux essais contre un (David, 70').
Mais ils font une mauvaise opération comptable en restant ancrés dangereusement dans le ventre mou du championnat !!!!!!


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Impressionnant face à l'un des gros bras de la Pro D2, le RCNM, qui recevait Mont-de-Marsan ce vendredi soir lors de la 8e journée, a enchaîné une 3e victoire de rang et s'est donné de l'air (11e). 


Et un clapping pour finir ! Quelle belle image que cette communion des joueurs narbonnais avec leur public, ce vendredi soir, à l'image d'un clapping mé-mo-rable. Comme le visage offert par Narbonne qui avait un sacré mont à gravir. Le RCNM, avec un groupe très, très diminué, réalise l'exploit de faire tomber, avec la manière, un candidat aux demi-finales.
Pour ce faire, il s'y met d'entrée, avec les chaussures cloutées, et c'est Eadie qui met les premiers points (3-0), récompensant un bon travail de ses avants. Mais Mont-de-Marsan n'est jamais trop loin, bien sûr, et, toujours dans l'avancée, il fixe une défense narbonnaise bien en place, mais qui se met, à force, à la faute. Gerber égalise (3-3).

Des Narbonnais qui créent le danger par leur fusée de détresse, Navakadretia, lancé plein axe. Et même si Narbonne est un peu trop gourmand parfois, son envie de jouer est claire et nette (6-3). Après un quart d'heure de jeu, c'est suite à une mêlée que Narbonne s'en va marquer son premier essai par son chef de cordée, Nic Strauss, le guerrier du Parc. Après quelque temps de jeu et avec quinze points de suture au-dessous du genou (!), le seconde ligne sud-africain délivre les siens (11-3). Il sera ovationné à sa sortie, en fin de match !

La suite de la première mi-temps propose un échange de coups de pied et beaucoup de jeu. Présent en défense malgré une mise sous pression féroce, le RCNM est compact, vaillant, solide, précis. Bref, il joue juste.

Dut précieux

Le Stade Montois, pris à la gorge, n'arrive pas à déployer ses ailes, mais il fait mal à l'ossature audoise : 11-6 puis 14-9. Réaliste, Dut tente et marque le drop (17-9). Qu'on se le dise, Narbonne n'en avait plus vu depuis la dernière neige...

Le RCNM reprend de plus belle en seconde période. Entreprenant, dans l'avancée en permanence, il fait mal dans l'axe. Un Racing qui applique à la lettre le plan tactique du trio infernal Labit, Buada, Kefu (20-9), obligeant la défense montoise à déjouer. Lucide, Narbonne met les Montois à la faute à deux reprises (deux cartons jaunes). En supériorité numérique, il franchit les cols avec une incroyable facilité et prend Mont-de-Marsan dans l'engagement, l'agressivité. Incroyable jusqu'au bout, le RCNM profite d'une mêlée à cinq mètres pour marquer un essai de pénalité (30-9).

Logiquement, enfin, le Stade montois, méconnaissable jusque-là, a une réaction d'orgueil (30-14), mais Narbonne, vendredi soir, était plus fort, vraiment. Et il va même marquer un nouvel essai par Fekitoa (35-14). Enfin, preuve d'une envie démesurée, il tentera la transformation en drop, préférant jouer le bonus. Ça méritait bien un clapping.

(Source : L'Indépendant) / Image : Midi Libre

Résumé en images du match entre Narbonne et le Stade Montois.


Source : youtube.com

vendredi 21 octobre 2016

9ème Journée : Rennes 1 - 1 Girondins de Bordeaux
















Bordeaux arrache un match nul de Rennes malgré un match terne.......

Résumé à suivre.....

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Dimanche, les Girondins ont ramené un point de Rennes au terme d'un match nul (1-1). Pallois a répondu à un but contre son camp de Contento. Les Girondins sont sixièmes au classement.

 

L'essentiel

Pour se relancer après leur dernière défaite face au PSG (2-0), les Girondins étaient venus à Rennes avec des intentions offensives. La preuve dès le onze de départ avec le quatuor Ounas, Menez, Rolan, Malcom aligné d'entrée. Gourvennec avait aussi choisi de se passer du capitaine Plasil, laissé sur le banc au profit de Sertic.

Une animation qui n'a pas suffi aux Bordelais en première période, peu efficaces malgré des occasions franches (Menèz (25e) et Rolan (30e)). Au contraire, c'est Rennes qui a profité d'un malheureux but contre son camp de Contento pour ouvrir le score avant la pause (44e).

En seconde période, des Girondins dominés parvenaient tout de même à égaliser par Pallois (66e), avant que Rennes ne se procure les meilleures occasions de l'emporter en fin de match avec deux transversales (86e).
Avec ce match nul, les Girondins restent sur une troisième rencontre consécutive sans victoire et occupent la 6e place de la Ligue 1 (avec 14 pts, soit à neuf longueurs du leader Nice) au terme de cette 9e journée.

Le résumé

En début de match, face à de timides Bretons, Bordeaux réalisait les meilleures percées, Rolan étant notamment repris de justesse pour hors-jeu alors qu'il allait se présenter seul face à Costil (13e). Rennes répondait par un coup de tête trop croisé de Hunou (15e). Les débats s'équilibraient après 20 minutes de jeu, avec des locaux mieux organisés et des Bordelais peu efficaces à la relance. A la 23e minute, Carrasso sauvait les siens lors d'un face à face avec Grosicki, la première vraie occasion du match.

Deux minutes plus tard, Bordeaux répliquait par Menèz qui ratait le cadre à l'entrée de la surface, après un superbe raid de Sabaly (25e). Les Girondins, encore, manquaient l'occasion d'ouvrir le score. Rolan, démarqué face au but, loupait sa tête sur un beau centre d'Ounas (30e), et Menèz propulsait une volée au dessus des nuages (36e).

Rennes laissait passer l'orage et profitait d'une terrible erreur du Bordelais Contento qui déviait un centre de Sio dans son propre but (44e, 1-0). Dans la foulée, Pallois, énervé, récoltait un carton jaune pour une charge trop appuyée sur Sio, Ounas l'imitait pour contestation.
En seconde période, les Bordelais confirmaient leurs difficultés en laissant le jeu aux Bretons, obligeant Carrasso à crocheter l'attaquant rennais Grosicki pour se dégager (56e).

Au bord de la rupture, les visiteurs parvenaient tout de même à égaliser sur une reprise heureuse de Pallois (66e) qui reprenait un corner de Malcom, une aubaine pour les Girondins.  En fin de match, aucune équipe ne prenait l'avantage même si Rennes trouvait les montants à deux reprises par Ntep (85e) et Diakhaby (86e).

Article : sudouest.fr

Résumé en images du matche entre Rennes et Bordeaux.


Source : youtube.fr

7ème Journée : Stade Montois 32 - 12 Albi
















Albi a donné du fil à retordre au Stade Montois qui au final remporte une victoire bonifiée......

Résumé à suivre.....

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Comme l'an dernier à la même époque, les Montois ont dominé Albi avec le bonus offensif hier. C'est à peu près tout ce qu'on retiendra de cette soirée pénible à Boniface, tant ces cinq points sont franchement inespérés au vu de la copie rendue par les jaune et noir. Heureusement, ils ont pu s'appuyer sur une mêlée dominatrice (un essai de pénalité), compter sur quelques exploits personnels (James, Wakaya) et sur l'aide d'une équipe tarnaise incroyable indisciplinée (4 cartons) pour s'offrir cette victoire qui va leur donner un peu d'air.

Un peu d'air et surtout du temps pour travailler sereinement dans les semaines à venir, sachant que le chemin risque d'être long avant de retrouver le Stade Montois dominant du fin de saison dernière. Car le match d'hier ne fut que souffrances, à l'image de ces dernières minutes uniquement passées à défendre pied à pied ce bonus offensif.

Pourtant tout avait bien commencé pour les Montois, auteurs de plusieurs bonnes et longues séquences dès l'entame. Une aubaine pour Gerber, qui ouvrait rapidement la marque (3-0, 4e) avant d'enfoncer le clou suite à une mêlée dominée par ses avants (6-0, 9e) et sur un hors-jeu tarnais (9-0,12e). Ce scénario, similaire à celui écrit contre Bourgoin le mois dernier, était idéal pour se remettre en confiance.

Le train déraille
Mais comme ce fut déjà le cas face aux Isérois, le train jaune et noir allait dérailler de manière inexplicable. Une faute par ci (9-3, 16e), une mêlée dominée par là (9-6,19e) et Albi reprenait du poil de la bête, au point de cueillir une égalisation méritée (9-9, 28e). De leur côté, les Montois, entre attaques prévisibles, en-avants ou jeu au pied imprécis, présentaient tous les symptômes d'une équipe fébrile, en manque de confiance et de certitudes dans son jeu.

Une impression qui allait se vérifier juste avant la pause alors qu'Albi venait d'être réduit à 14 (carton pour le pilier Dedieu). Acculée devant sa ligne, la mêlée tarnaise subissait tellement que M. Ramos sortait un autre carton jaune pour le pilier remplaçant Fuchsel. À deux de plus et avec une nouvelle mêlée à cinq mètres à jouer, un boulevard s'offrait aux Montois. Pourtant, ils négociaient mal tactiquement ce surnombre.

Au moment de regagner les vestiaires accompagnés par quelques sifflets, la perspective d'une deuxième période étouffante se dessinait pour les coéquipiers de Joan Caudullo. Surtout qu'ils se montraient toujours incapables d'exploiter leur supériorité numérique autrement que par le pied de Gerber (12-9, 45e). Heureusement, la mêlée montoise débloquait la situation en obtenant un essai de pénalité (22-12,55e). Car malgré une nouvelle pénalité de Perraux (19-12, 52e), les Albigeois imitaient les Montois à Colomiers en perdant les pédales pendant cinq minutes.

Coup sur coup, Le Gal et Bonnet écopaient de cartons jaune (les 3e et 4e pour les Tarnais…) et laissaient leurs partenaires à 13 contre 15. L'occasion de voir enfin un peu de rugby ? Non, car les Montois, toujours approximatifs, ne profitaient pas de l'aubaine, se faisant encore quelques frayeurs. Et c'est finalement alors que les deux équipes étaient de nouveau à 15 que James libérait les siens : derrière une touche cafouillée, l'ouvreur remplaçant récupérait le ballon et filait sur vingt mètres pour marquer (27-12,69e). Puis c'est Wakaya, d'un essai de pénalité, qui offrait le bonus offensif aux Montois. Incroyable, mais terriblement bon à prendre.

Article :sudouest.fr 

Résumé en images de la rencontre entre le Stade Montois et Albi.


Source : youtube.com
 

jeudi 13 octobre 2016

6ème Journée : Colomiers 33 - 28 Stade Montois

Taulanga et les Montois ont concédé leur quatrième défaite de la saison
Le Stade Montois doit se contenter une nouvelle fois du bonus défensif en déplacement..... 

Tronquée par deux cartons jaunes consécutifs (26' et 27'), la première mi-temps a été serrée.
Puisque juste après ces deux cartons, les Montois ont cependant tenu tête aux locaux en revenant dans les vestiaires à 16-11.
Les Jaune et Noir sont ainsi revenus au score grâce à un essai de Yoann Laousse Azpiazu en fin de première période qui fait suite à un essai des Columérin juste après avoir été réduits à 13 contre 15.
Il faut cependant souligner des décisions arbitrales très dures envers les Montois.
La seconde mi-temps, entachée de nombreuses fautes et avec des décisions encore litigieuses (fautes dans les rucks, hors jeux non sifflés....), ont vu Colomiers prendre le large grâce à deux essais (54' et 58') inscrits coup sur coup qui ont fait mal au Stade Montois (33-14).
Malgré cela les Landais n'ont pas baissé les bras et sont revenus au score grâce à deux essais marqués en fin de rencontre (72' et 76') grâce à Christophe David et encore Yoann Laousse Azpiazu, très en jambe...
Un point de bonus mérité même si encore une fois, les fautes ont coûté cher au final.
Au classement, c'est le statu-quo, cette troisième défaite consécutive fait mal et une victoire contre Albi vendredi prochain est d'ors et déjà prépondérante pour l'avenir....


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Colomiers est une destination qui réussissait bien aux Montois depuis deux ans. Ils restaient sur un succès et un nul en banlieue toulousaine, mais c'était à chaque fois dans le sprint final du championnat, une période qui leur est traditionnellement favorable. Vendredi au contraire, on a eu la confirmation que les débuts de saison ne sont pas leur tasse de thé…

Désireux de se racheter après l'échec contre Agen avant la trêve, les hommes du duo Laussucq/Auradou ont concédé une nouvelle défaite (33-28). La quatrième, déjà, cette saison. En seulement six journées, cela commence à faire beaucoup pour un candidat déclaré aux phases finales. Et pourtant, celle d'hier s'est dessinée au moment même où l'on pensait les jaune et noir capables de prendre l'ascendant, dans le premier quart d'heure du deuxième acte.

À 15 contre 14, ils échouèrent d'abord à transpercer la défense columérine, leur nette domination durant dix minutes n'étant récompensée que par une pénalité de Gerber. Le Sud-Africain ramenait alors les siens à deux points (16-14) et le staff montois lançait son banc (changement de première ligne et sortie de Malafosse pour Oelofse) pour faire basculer la rencontre. Coaching perdant, puisque dans la foulée, un ballon porté stoppé illicitement valut aux Montois un essai de pénalité (23-14, 54e). Et moins de cinq minutes plus tard, Robinson profitait du désordre ambiant pour pointer le troisième essai local (30-14,58e).

Un nouveau bonus défensif
Bêtement, les jaune et noir venaient de laisser filer un nouveau match à leur portée. Car la première période était venue rappeler à quel point les deux formations, demi-finalistes malheureuses au printemps, sont proches l'une de l'autre. En témoigne ce chassé-croisé de buteurs pour se mettre en jambes, avec trois réussites pour Ramos, deux pour Gerber (9-6, 20e). Mais les mêmes maux se répètent en ce début de saison côté montois. En l'espace de deux minutes, Rey (antijeu) et Otazo (brutalité) écopaient d'un carton jaune, laissant leurs coéquipiers à 13 contre 15. La sanction comptable ne tardait pas, avec un essai de l'excellent 2e ligne Faamatuainu, qui profitait du surnombre en bout de ligne (16-6,30e).

Chère, très chère indiscipline, qui coûte directement des points aux Montois, et les empêche d'installer de la continuité dans leur jeu. C'est d'autant plus frustrant qu'ils savent conjuguer jambes et idées, à l'image de l'essai superbe inscrit par Yoann Laousse-Azpiazu juste avant la pause. À l'origine de l'action on trouve Clément Otazo, qui a encore dégainé sa « spéciale », la passe redoublée, pour trouer la défense columérine et servir sur un plateau son arrière (16-11, 40e).

Prometteur, mais on l'a vu, le début de deuxième mi-temps fut fatal aux Montois, qui eurent tout de même le mérite de ne pas lâcher et d'inscrire deux essais dans les dix dernières minutes : d'abord sur un ballon porté (David, 73e), puis sur une nouvelle belle action conclue par Laousse-Azpiazu (30-28, 76e). Suffisant pour glaner un nouveau bonus défensif, le quatrième en autant de défaites depuis le début de la saison. C'est déjà ça, mais plus que de défaites frustrantes, c'est bien des points de la victoire dont les jaune et noir auront besoin vendredi prochain contre Albi.

Article et image : sudouest.fr


Résumé en images de la rencontre entre Colomiers et le Stade Montois.
 



Source : youtube.com

mercredi 12 octobre 2016

8ème Journée : Paris 2 - 0 Girondins de Bordeaux
















Bordeaux n'a pas su aborder de la meilleure des façons le début de match et s'est incliné logiquement

Complètement dépassé en première période avec une composition en 4-3-3 qui ne lui convenait pas, Bordeaux s'est montré apathique et a concédé deux buts (2ème but hors-jeu) qui ont traduit une domination sans partage de Paris.
En seconde période, les Girondins sont revenus avec leur schéma tactique de ce début de saison (4-2-3-1) et ont touché un peu plus le ballon.
Mais ils n'ont pas su se créer d'occasions sauf sur une action en fin de match que Laborde n'a pas pu concrétiser.
Coup d'arrêt pour les Girondins qui vont se retrouver vraisemblablement en milieu de classement après la fin de cette journée.


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Evidemment, ça fait mal. S'incliner 2-0 au Parc, quand vous avez clamé à tout vent votre envie de profiter du billard du Parc des Princes pour jouer crânement l'offensive et privilégier votre plaisir, cela s'appelle une claque. Cela vous renvoie à vos études, face à l'évidence de ces lacunes que, promptement, vous aviez dissimulées sous le tapis dévasté du Matmut. Les Girondins sont tombés sur un virevoltant PSG, qui, avec son milieu de la saison dernière (Motta, Verratti, Matuidi), avait retrouvé sa verve, ses convictions et son punch des plus beaux jours de l'époque Zlatan. Il aurait fallu que Bordeaux bataille un peu plus, évolue à un autre niveau que ce qu'il a montré hier soir pour troubler le réalisme d'une équipe parisienne déterminée à laisser derrière elle ses errements toulousains (0-2, 7e journée).

Un milieu étouffé

Plasil et ses copains n'ont pas existé, se faisant transpercer sur toutes les attaques adverses. Sans les inspirations de Cédric Carrasso, ils auraient pris une fessée d'une autre ampleur que celle subie hier avec les deux buts d'Edinson Cavani (3e, 30e). Jocelyn Gourvennec avait raison : Paris est capable de déjouer toutes les stratégies. Et celle choisie par le Breton vola en éclats dès la deuxième minute sur cette action de Kurzawa et Di Maria conclue par le coup de tête victorieux de Cavani. Lui, l'adepte du 4-4-2, avait choisi de renforcer son milieu en plaçant Toulalan en sentinelle, derrière Plasil et Sertic. Mais en l'occurrence, il n'est pas sûr que le sort de ce match ait tenu à la stratégie, dont on comprit qu'elle aurait dû consister à tenter de gêner le PSG jusqu'à le faire douter.

L'ex-coach de Guingamp regretta que son équipe ait encaissé ce but trop vite. Les Girondins ne peuvent pas continuer à se trouver menés au bout de moins de cinq minutes de jeu, comme ce fut le cas à Toulouse et Lyon. Mais au-delà, il faut bien constater que le milieu du PSG a étouffé littéralement le trio bordelais pendant toute la partie. « Les Parisiens ont effectué un énorme pressing en première période », expliqua Gourvennec. « Ils ont défendu en avançant, la plupart du temps dans notre terrain. »

Des chiffres cruels

Les chiffres sont cruels, qui montrent que Thiago Motta toucha 147 ballons, Verratti 110 contre 20 à Plasil (en 57 minutes), 46 à Sertic et 66 à Toulalan. Ils confirment l'impression visuelle : celle d'un trio étouffé, jouant sous pression permanente, n'ayant pas les ressources physiques pour accélérer ou jouer autrement qu'au petit trot. « Ce n'est pas un problème physique », lança le coach bordelais après la partie.

Déjà contre Caen, on avait constaté que Plasil et Sertic couraient beaucoup mais ne parvenaient pas à changer de rythme et accélérer. Le Tchèque accuse sans doute un peu de lassitude, Sertic sort d'une année blanche, alors que Toulalan n'a jamais été un accélérateur de jeu.

Bien sûr, perdre à Paris n'a rien d'infamant. Ce revers sert au moins à mettre en évidence les difficultés des Bordelais à prendre le jeu à leur compte face à des adversaires qui jouent trop vite pour eux ou qui, à l'inverse, leur imposent un gros défi physique. Jusqu'au match de Saint-Etienne ce soir à Lyon (20 h 45), leur revers ne prête pas à conséquence au classement immédiat. Mais il faudra montrer autre chose à Rennes dans quinze jours.

Article : sudouest.fr

Résumé en images du match entre Paris et Bordeaux.


Source : youtube.fr